Cet article aurait dû voir le jour début décembre, au moment même où j’entamais les 2 dernières semaines de grossesse. Mais notre petite fille en a décidé autrement, et son arrivée au monde tout s’est un peu enchaîné.
Je n’apprends rien à personne en disant cela, et surtout pas aux mamans/papas qui me lisent : être parents prend du temps et demande une période d’adaptation.
C’est pourquoi ce blog a (encore une fois) été relayé au second plan, mais je vous assure c’est pour la bonne cause !
Aujourd’hui, après 3 mois d’une nouvelle vie, je prends enfin le temps d’écrire, de terminer cet article notamment et de vous en préparer de nouveaux.
Car même plusieurs mois après, il était/est important pour moi de publier cet article. Peut-être un peu plus personnel, un peu moins instructif et surtout beaucoup moins sportif, mais nécessaire.
Alors c’est parti : petit flash-back de 8 mois !
Second trimestre : l’arrêt de la course à pied !
Après un premier trimestre en dent de scie, où j’oscille entre fatigue, cours co, et coaching j’aborde mon second trimestre… un peu de la même manière.
J’entends encore certaines personnes me rassurer à ce sujet : « tu verras le second trimestre la fatigue disparaît et on se sent plus en forme. C’est la meilleure période, le ventre n’est pas encore trop gros et on se sent mieux… »
AH ?! Alors non pour ma part de ce côté ça n’a pas vraiment changé. Même si le ventre n’est pas encore très rebondi, je me sens encore fatiguée. J’arrive encore à caler mes coachings le matin et heureusement mon canapé m’accueille gentiment pour les siestes de l’après-midi.
En parallèle, plus j’avance dans la grossesse et plus notre déménagement approche. Car oui, il a fallu également préparer tout ça. Et j’entends par « ça », faire du tri, faire les cartons, nettoyer l’appart… Des choses heureusement qui passent mieux à 4 mois de grossesse qu’à 8 !
– Pour rappel, nous avons (enfin) quitté Paris mi-juillet pour venir s’installer à Lyon –
Mis à part cette fatigue persistante, ma grossesse continue de bien se passer. Je trouve frustrant de devoir être assistée pour certaines choses , mais cela a aussi des avantages : on trouve toujours une excuse pour ne pas faire ci ou ça !!
Côté sport, ce second trimestre sera marqué par l’arrêt de la course à pied. Le 8 juillet, à l’aube de mon 5ème mois, je prends la (sage) décision d’arrêter de courir, après un dernier run dans les bois avec mon papa. Aucune douleur, pas de gêne, rien d’anormal. Je me dis que du coup, c’est le bon moment. (Je vous invite à relire mon article sur la course à pied et la grossesse, je reviens sur les raisons plus longuement.)
Personne ne me l’a imposé, j’ai pris la décision seule mais malgré tout ce fut difficile de devoir s’arrêter.
Ceci étant, j’essaie de bouger au maximum mais plus les jours passent et plus la fatigue s’impose à moi. En Août, je me la joue cool. À part la natation – le meilleur sport à pratiquer durant la grossesse – et la marche, je me repose. Et par cette chaleur ce n’est pas du luxe. Je profite de la clim et de la piscine de mes parents dans la Drôme. L’avantage aussi de n’être qu’à 2 heures de chez eux désormais.
Troisième trimestre : le regain d’énergie !
Mi-septembre j’attaque le dernier tiers.
Jusqu’ici tout va bien ! Nous connaissons depuis un mois le sexe. Ce sera une petite fille. Et par chance nous avons déjà le prénom. Bon ok ça fait plusieurs années ! À ce moment-là, on espère juste ne pas changer d’avis d’ici mi-décembre.
J’ai dû faire une croix sur le café, qui me donnait des maux de ventre, et j’essaie de limiter la casse côté sucreries. Moi qui pouvait me passer de dessert à la fin d’un repas.
Bon bah aujourd’hui clairement, c’est plutôt mission impossible.
Heureusement que mon poids ne s’est pas affolé auparavant, car là ce n’est pas la même. Alors que je prenais 500 gr par ci, 1 kilo par là, je prends à 2 reprises 2 kg en peu de temps (merci les vacances!!). Et j’avoue que cela peut paraître déstabilisant.
J’en avais parlé sur un post instagram fin septembre. Regarder son corps changer de cette manière sans pouvoir trop rien faire et se dire que c’est normal… Pas vraiment l’habitude.
Je l’avoue sans honte, mais j’ai mis plusieurs mois à l’accepter.
Les mois passent, et le temps me paraît parfois un peu long.
Après de belles vacances en Corse qui nous auront permis de profiter à 2 et de nous reposer, le retour à Lyon est plus difficile. Certes tout va bien, mais je ne travaille pas, je ne travaille plus et cela me manque.
Déménager dans une nouvelle ville, bien enceinte et en étant coach sportive, il y a mieux comme situation pour trouver du travail.
Après, on le savait, on l’a choisi. Clairement ce déménagement était un changement de vie voulu et attendu. Mais bon… La grossesse m’aura appris à être patiente, très patiente ! Aujourd’hui encore !
Et contre toute attente, c’est à partir du mois d’octobre, que je commence enfin à me sentir en forme. Mais vraiment ! Même si le ventre est bien plus rond et plus lourd désormais, j’ai la pêche. Alors que durant le second trimestre je me force parfois à faire du sport, là je n’ai aucun souci à faire des séances de TRX. Bien évidemment adapté à mon état du moment. Les siestes ont disparu pour laisser place aux insomnies. Et même avec ça je suis en forme. J’en profite même pour faire le déplacement à Cassis, et aller encourager les copains de la team ASICSFrontRunner qui prenaient le départ de MK6.
Allez savoir pourquoi !?
Je me répète mais chaque grossesse est différente. Chacune encaissera les changements hormonaux, physiques et moraux à sa façon et pour ma part ce sera de cette manière !
Jusqu’au 3 décembre, je suis restée en forme, sans grosse douleur dans le dos, sans grosse gêne du gros ventre (mis à part pour les lacets…) et sans contraction.
La préparation à l’accouchement !
Loin de moi l’idée de vous donner un cours sur l’accouchement ou sur le bain de votre bébé. Mais j’avais envie de mentionner cette période, « ces cours » qui nous ont été d’une grande aide.
Car si vous êtes comme moi et ma moitié et que vous partez de -1000 sur l’échelle de connaissances #maternité #accouchement #bébé, alors ça peut vous intéresser.
Nous avons choisi de faire cette préparation à l’hôpital, à raison de 4 cours (une fois par semaine) et abordant durant chaque session un thème spécifique. Ces cours sont dispensés par les sages-femmes de l’hôpital en petit comité. D’autres choisissent de les suivre en individuel chez leur sage-femme. L’important c’est d’opter pour la préparation qui vous convient et qui vous aide.
Moi qui harcelait un jour sur deux mes proches amies mamans avec tout un tas de questions existentielles, cela m’a/nous a été fort fort utile !
En plus d’être informatifs ils sont aussi rassurants. Oui car quand tu as des questions « bêtes » genre : « combien d’épaisseurs tu mets à ton bébé pour qu’il n’ait pas froid », « à quoi ça sert ça », ou « ça mange tous les combien de temps ces petits bébés … » (j’exagère à peine !), tu es bien content(e) qu’il y ait des femmes (et des hommes) dont c’est le métier certes, qui prennent le temps de t’informer, de répondre à des questions qui te paraissent parfois stupides et surtout qui ne te jugent pas.
Mais en sortant de ces 8h je me suis sentie nettement plus rassurée et davantage « prête » à accueillir ce bébé.
Et heureusement à la maternité, une fois bébé arrivé, on t’apprend encore beaucoup beaucoup de choses ! N’ayez pas peur de demander.
Et pour le reste ?
Durant ces 2 derniers trimestres, j’ai continué à me badigeonner d’huile anti-vergetures. Je n’en ai pas eu au démarrage, j’étais bien décidée à ne pas en avoir jusqu’à la fin (oui je sais je n’ai pas vraiment eu mon mot à dire, mais garder cette motivation et esprit guerrier m’a rassuré) !
Après l’huile Klorane, j’ai testé l’huile Weleda.Très bon produit, qui sent bon et s’étale bien, mais une légère préférence pour la première car elle est mieux absorbée et ne laisse pas une cette texture grasse sur la peau. En tout cas, l’hydratation de ma peau est devenue une obsession. Tout comme sa protection durant la période estivale.
Crème solaire indice 50, chapeau et ventre recouvert. Oui je n’ai pas eu envie de prendre de risques. Masque de grossesse et tout le tralala non merci.
Concernant l’arrivée du bébé, plus le temps passait et moins je stressais (merci les hormones et merci aussi la préparation à l’accouchement). En vrai je ne suis pas d’une nature stressée (bon ok, tout dépend pourquoi) mais je ne pensais pas être « détendue » à ce point-là. Moi qui ait toujours redouté l’accouchement, l’arrivée d’un bébé dans une vie, dans notre vie… Je pense que la nature est bien faite, et que notre corps et notre esprit s’adapte au fur et à mesure à tous ces changements.
Pour vous dire, je crois qu’on a finalisé la chambre – et là j’entends monter les meubles – 1 semaine avant l’accouchement… On était large !
Le 3 décembre 2018, peu après 11h, notre petite fille a pointé le bout de son nez pour notre plus grand bonheur !
On a pris les choses comme elle venait, sans se poser trop de questions et au final depuis 3 mois et demi, cela nous réussit plutôt bien… pour le moment !