Vous arrive-t-il de douter ?

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Comme bon nombre d’entre nous (je présume), je me demande régulièrement si je serai capable de relever ce nouveau défi, de respecter l’objectif fixé sur telle ou telle course ou plus simplement irai-je au bout de cette épreuve?! Le doute… un sentiment connu de tous!
Sportif ou non, débutant ou professionnel, jeune ou moins jeune, homme ou femme. Nous connaissons tous à un moment donné cette sensation d’incertitude, de fragilité, mais qui pourtant me, nous pousse à aller au delà des objectifs fixés, à se surpasser.

Quand nous arrive-t-il de douter ?

• le doute pré-compétition :

pendant la phase d’entraînement, ou au fur et à mesure que la compétition approche, je me remets en question, en me demandant je suis suffisamment préparée pour le Jour-J ? A l’approche du marathon (et pourtant ce n’était pas mon 1er) je pensais à tous ces kilomètres parcourus, à toutes ces heures d’entraînement déjà écoulées. Mais je ne pouvais m’empêcher de penser : « Serait-ce suffisant pour affronter les 42,195kms ? »

• le doute pendant l’épreuve :

la petite voix dans ma tête qui pose le pour et le contre, qui scrute mes temps de passage et qui discrètement me demande si j’aurai la force et la rage d’aller au bout ?

• le doute post-compétition :

refaire le match… je repense à la course que je viens de terminer et je me pose (beaucoup) trop de questions : pourquoi ça n’a pas marché (cette fois-ci) ? Serai-je capable de faire mieux la prochaine fois ? Suis-je allée au bout de mes capacités ?

• le doute face aux autres :

le propre de l’humain est de se comparer aux autres, tout le temps : dans la rue, au travail, avec ses amies, sa famille, ses co-équipiers et bien évidemment ses « adversaires » de course.

• le doute suite à une blessure :

que l’on prépare une compétition ou non, la blessure dans la vie d’un sportif est un coup dur. D’une blessure qui demande quelques jours de repos à la blessure plus sérieuse qui requiert quelques mois d’arrêt voire plus, c’est une épreuve à laquelle il faut faire face et qui sème le doute à l’approche de la reprise du sport. Retrouverai-je mon niveau d’avant ? La douleur reviendra-t-elle ? Je me suis posée toutes ces questions l’année dernière lors de ma blessure au genou. Et au final un an et un marathon plus tard, RAS!

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Comment gérer nos doutes en sport ?

– avant une course, je prends le temps de bien respirer et de me féliciter d’être là aujourd’hui. Il n’y a pas de honte à ça. D’autres personnes n’ont pas eu la chance ou le courage d’affronter leurs craintes et d’aller au bout de l’objectif fixé. Même si la ligne d’arrivée n’est pas encore franchie, je me dis « Bravo » pour avoir eu la détermination de prendre le départ.
– je pense positif. J’évite les phrases « je n’y arriverai jamais ». Si le temps réalisé n’est pas à la hauteur de mes espérances, j’essaie au contraire d’apprendre de mes échecs. Trouver positif dans le négatif. Je fais le point sur mon entraînement du moment ou sur la course que j’ai courue 2 jours auparavant. Il faut savoir tirer parti de la situation.
– j’apprends à relativiser. Oui je sais, ce n’est pas simple. Mais je sais pourquoi je fais du sport et mon plaisir doit passer avant tout. Courir, nager ou peu importe la discipline, cela doit rimer avec envie, plaisir et non avec souffrance et agonie.
– je respire, j’essaie de me relaxer. Je prends du temps pour moi quand le doute commence à monter. Debout, allongée ou assise, les yeux fermés, j’essaie de faire un point avec moi-même. La sophrologie peut-être aussi un moyen. L’idée est de savoir lâcher prise de temps en temps.

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Malgré tout, si le doute persiste, sachez que s’il existe c’est pour une bonne raison! Douter nous met en garde et nous protège aussi d’une certaine façon. Il permet de nous remettre en cause et de chercher l’amélioration, l’évolution, la progression.
Nul doute que nous avons tous déjà été confronté à ce sentiment que ce soit dans notre quotidien, face à notre situation familiale, professionnelle par rapport à nos proches, que ce soit dans le sport après à une course « ratée »…

N’oubliez pas les raisons qui vous poussent à faire du sport. Pensez par et pour vous-même. Ce doute qui parfois peut vous paralyser peut aussi vous rendre plus fort et vous permettre de progresser! Félicitez-vous d’avoir eu le courage, la chance, l’opportunité de participer à cette course, d’avoir atteint votre objectif…

Perdre ou gagner, cela ne change en rien ce que vous avez essayé d’accomplir. Cela vous permettra simplement de faire (encore) mieux la prochaine fois.

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Eugénie Letellier

Coach sportive fitness et pilates à Lyon

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2 Responses

  1. Personnellement, je ne connais quasiment que le doute post-compétition.
    Quand je prévois une course, je me prépare en général un plan d’entraînements (qui ressemble en fait à mes semaines habituelles): jogging simple, fractionnés, séance au seuil, sortie longue + PPG.
    Je sais que si je suis bien mon entraînement et que mon objectif n’est pas trop optimiste, je suis capable de réussir. Le seul doute tient seulement à me demander: est-ce que le jour J je serai dans un bon jour. Car je sais qu’à mon niveau et mon âge, je progresse encore en m’entraînant. Donc je sais en être capable. Mais il y a des jours sans et on ne peut pas savoir quand ça nous tombe dessus.
    Du coup, j’ai seulement le doute post-compét, qui est déjà assez pénible comme ça, et qui consiste plutôt en une sorte de culpabilité et d’auto-flagellation. Heureusement ça ne dure que 48h maxi, et je relance la machine!

  2. Je te rassure nous sommes tous à se demander si le jour J nous serons à la hauteur! Bravo pour ta motivation et ta détermination, c’est comme ça que ça fonctionne 😉 Ne pas être trop dur avec soi-même, c’est un bon début!

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