Si vous me lisez régulièrement, vous êtes déjà au courant que je suis une pré-formation depuis le 6 janvier, dans le but de me préparer au mieux aux tests de sélection du BPJEPS AGFF. Et le moins que je puisse dire, c’est qu’il s’en est passé des choses depuis ce début d’année.
Comme vous avez pu le constater, je suis beaucoup moins présente sur le blog ces derniers temps. Non pas par manque d’envie ou lassitude, mais tout simplement par manque de temps ! Je ne reviendrai pas sur les modalités de sélection que vous pouvez retrouvez ici ou là, mais plutôt sur les 2 mois déjà si vite écoulés et sur mon rythme hebdomadaire. Ayant reçu de nombreuses questions, je prends enfin le temps de vous en dire plus à ce sujet.
Ma pré-formation.
Après de longues recherches concernant le BPJEPS AGFF, les tests de sélection et les différents centres de formation existants, j’ai fini par en trouver un qui proposait une pré-formation de 4 mois : la FNFDA. Basé à Asnières, ce centre existe depuis de nombreuses années et forme donc au métier d’éducateur sportif. Lors de mon entrée en janvier dernier et après un long entretien avec la directrice, j’ai passé des tests de positionnement, dont le but principal était de connaître mon niveau en musculation et fitness et de voir si je n’étais pas complètement à côté de la plaque côté orientation. Une fois ces tests passés (et j’ai tout de suite compris que malgré mon passé sportif il allait y avoir du boulot) je suis entrée dans le vif du sujet très rapidement. La pré-formation se découpe de la manière suivante : 10/15 heures par semaine en stage dans une salle de sport et 2 jours par semaine de cours, au centre de formation.
• Le lundi et le mardi, je suis donc en stage d’observation, « en astreinte » à raison de 5h par jour au Klay, club de sport en plein cœur du quartier Montorgueil, à Paris. Un lieu atypique comprenant de nombreux espaces dédiés au sport : salle pour les cours collectifs, espace de musculation et de cardio, salle de cycling, salle de boxe, piscine mais également hammams et saunas pour se détendre après le sport. Cette vIeille bâtisse du 19ème siècle est un club de sport à part entière, où je suis plus que ravie de pouvoir y faire mon stage. De l’équipe de coachs, aux stagiaires qui passent actuellement leur BPJEPS et avec qui je suis d’astreinte, aux adhérents en passant par les managers, c’est un réel plaisir de pouvoir débuter mes premiers pas de futur éducateur sportif (on y croit !), dans un univers aussi serein et agréable.
• Le mercredi et le vendredi je suis à « l’école » ! Cours d’anatomie, de législation, de connaissance des publics ou cours de musculation et fitness (cours théoriques & pratiques) tout y passe. C’est une réelle mise en condition pour l’année prochaine. Nous abordons les bases ; cela me permet aussi de me familiariser avec les exercices de musculation, les machines, les différents groupes musculaires sollicités lors de tels ou tels mouvements… Et ce n’est pas négligeable, car depuis que je convoite la formation BPJEPS, j’ai eu beaucoup d’échos concernant la charge de travail et le rythme très intense qu’allait être cette année de formation. Alors prendre un peu d’avance ne me fera pas de mal.
Mes entraînements.
Et le reste de la semaine ? Eh bien je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Outre les révisions en anatomie pour être déjà bien au fait et avoir une base solide pour mon entrée en formation, je m’entraîne… beaucoup… Car il faut savoir qu’en musculation les tests (à la FNFDA) requièrent un bon niveau. À titre d’informations, je dois effectuer 20 Squats (0,8 % du Poids Du Corps), 20 Développé-Couché (0,5% du PDC), au moins 8 Tractions et 10 Dips pour avoir mes chances d’être bien classée !
J’ai commencé mes entraînements en musculation avec un coach sportif, car pour moi, cela me paraissait nécessaire. En effet, la musculation n’est pas un sport à prendre à la légère et étant assez « novice » dans ce domaine je ne voulais pas prendre le risque de me blesser ou de mal me positionner sur les différents exercices. Et je ne regrette pas ma décision, même si cela a un coût ! Mais ce sacrifice n’est pas vain. En janvier je ne faisais pas une traction. Aujourd’hui j’arrive à en faire 4. Certes il y a encore du travail mais les progrès sont là ! Et désormais, c’est en solo que je m’entraîne, avec une base solide.
Quant à la partie fitness, je progresse aussi. J’ai pris un peu d’avance en m’inscrivant au CMG en septembre dernier. Etant à la ramasse (oui oui j’ose le dire) en step et LIA je me suis dit que suivre des cours régulièrement m’aiderait. Après 2 mois difficiles où les cours débutants étaient pour moi une corvée, je suis depuis le mois de janvier des cours intermédiaires en step et j’y éprouve même du plaisir ! Et j’espère pouvoir dire la même chose des cours de LIA d’ici quelques semaines, car pour le moment je patauge encore… En parallèle, je continue de courir 2 fois par semaine et j’ai même entraîné une amie pour son semi-marathon couru dimanche dernier, avec un objectif de temps à atteindre.
Le repos dans tout ça ?
Entre 3 et 4 séances de muscu, 2 à 3 séances de fitness, les séances de running, les cours, le stage (et des horaires très matinaux ou tards le soir) mon rythme est déjà bien chargé. Heureusement il me reste le jeudi « free-day » (pour m’entraîner et suivre des cours collectifs) mais aussi pour me reposer. Car outre le fait de reprendre un rythme bien cadré (qui me change de ces derniers mois de freelance) je fais beaucoup de sport et mon organisme en a fait les frais en commençant la pré-formation. Heureusement, petit à petit mon corps s’habitue, mais j’avoue toujours profiter des week-end pour faire la sieste (chose qui ne m’arrivait que très rarement, le plus souvent après des courses comme les semi-marathon ou marathon!). J’essaie donc de me reposer et de dormir au maximum afin que mon organisme puisse récupérer au mieux. J’ai même commencé la spiruline pour voir si cela allait avoir un effet sur moi, ainsi que des gélules de magnésium. Faire du sport, beaucoup, intensément, c’est bien, mais il faut aussi savoir prendre soin de son corps qui, plus est, dans ce cas précis, est mon outil de travail !
Mes prochaines échéances ?
Je suis actuellement à mi-parcours de la pré-formation. Elle se termine officiellement début mai. Bien évidemment, cela ne veut pas dire que tout sera joué. Il faudra encore s’entraîner intensément durant les 2 mois restants et garder le rythme. En mai également, je vais passer mes TEP (Tests d’Exigences Préalables), première étape obligée avant de pouvoir passer les tests de sélection de la FNFDA en juillet.
Et si cela vous intéresse, je reviendrai plus en détails sur le contenu des tests qui m’attendent dans 4 mois ! Pour cela n’hésitez pas à me laisser un commentaire !
J’espère que cet article sur la pré-formation et mon quotidien actuel vous aura plu ?! N’hésitez pas si vous avez des questions, je me ferai un plaisir de vous répondre.
En attendant je retourne à mes entraînements, car, comme je le dis si bien, on a rien sans rien !!