Le marathon de Paris approche à grandes foulées. Dans quelques jours, vous serez près de 50000 coureurs à vous élancer depuis la plus belle avenue du monde pour (tenter de) boucler les 42,195 km en plein cœur de la capitale. L’occasion pour moi de revenir sur cette distance mythique qu’est devenu le marathon, sur une des courses les plus populaires mais également sur l’aventure qu’il représente. C’est parti pour un tour du monde en baskets !
Courir un marathon : le nouveau défi à la mode !
Le marathon est LE nouveau défi à relever. Pas étonnant donc qu’il y en existe un peu partout aujourd’hui aux quatre coins du monde. Et même si certains datent des années 70 (New-York, Berlin, Paris, Amsterdam…) les marathons gagnent peu à peu en popularité. Courir 42,195 km est aujourd’hui devenu accessible, voire limite « normal » alors qu’il y a 30 ans, cela était réservé à une certaine catégorie de sportifs, que certains n’hésitaient pas à qualifier de « fous ».
Preuve en est : en 2015, le marathon de Paris battait un record d’affluence et de finishers par rapport aux années précédentes, avec 40176 marathoniens hommes et femmes confondus.
Chaque marathon a sa particularité !
Et pourtant si cette distance est de plus en plus courue, tous les marathons sont différents. Par leur cadre, leur dénivelé, leur histoire, la période de l’année où ils sont courus…
Getyourguide s’est amusé à recenser 33 marathons exceptionnels, dont :
– Les marathons les plus populaires :
New York reste le marathon le plus prisé et de loin, mais celui de Paris n’a rien a envier à la Grande Pomme (en 2nde place du nombre de finishers). Londres, Chicago et Berlin complètent ce palmarès.
– Les marathons les plus rapides :
42,195 km reste la distance officielle du marathon, peu importe la ville ou le continent où vous courez. Cependant, en fonction du parcours, le record de vitesse n’est pas le même. Et c’est dans la catégorie des marathons les plus rapides que Berlin emporte la tête du classement : 2h04 en 2015, devant ceux de Londres, Paris, Tokyo et Amsterdam. Sachez que le record à Berlin est de 2h02 et 57 secondes, obtenu en 2014 par un Kenyan, Dennis Kimetto.
– Les marathons les plus chers :
Boucler 42,195 km demande de l’entraînement, de la persévérance, de la motivation, mais également un peu de sous. Quand je vois l’augmentation du prix des inscriptions au Marathon de Paris en seulement 4 ans, je me dis que courir cette distance reine est devenu (aussi) aujourd’hui une question de budget. Et encore, nous sommes loin des tarifs de New-York ou encore de ceux cités ci-dessous, comme celui du Marathon de la Muraille de Chine ou celui de l’Antarctique avec un budget record de 13 800€. De quoi y réfléchir à 2 fois avant de s’inscrire!
– Les marathons où la participation féminine est la plus importante :
À chaque marathon son record de participants. Mais il ne faut pas oublier que la participation des femmes à un marathon est chose récente. L’épreuve devient pour la première fois ouverte aux femmes en 1984 aux J.O de Los Angeles… Alors qu’aujourd’hui les organisateurs ne cessent d’approcher le public féminin tant bien que mal. On dénombre aujourd’hui un record de participation féminine sur les marathons de Chicago, d’Honolulu ou de Missoula : plus de la moitié de coureurs sont des femmes! Et je ne doute pas que le taux de participation féminine continuera d’augmenter sur l’ensemble des marathons existants.
– les marathons les plus extrêmes :
Dernière catégorie de ce classement, les courses les plus difficiles. Car même si la distance reste la même, l’environnement, le dénivelé, la météo peuvent rendre d’autant plus difficiles ces 42,195 km. Et là, une préparation physique adaptée sera plus que nécessaire. Alors si vous êtes du genre à vouloir repousser (encore) vos limites, que vous n’avez pas peur du vide, ni des températures extrêmes, envolez-vous pour l’un des 5 marathons les plus durs au monde, celui de la Grande Muraille de Chine en tête!
Avis donc à tous les marathoniens en herbe ou chevronnés! Si vous souhaitez changer de décor, vous retrouver avec des milliers d’autres coureurs ou au contraire, vous sentir seul au monde en haut du Machu Picchu ou au milieu de l’Antarctique, tout est possible! Il y en a pour tous les goûts (et les porte-monnaie). Nul doute que dans les années à venir ces courses seront de plus en plus courtisées, étant donné la passion grandissante pour le running depuis quelque temps.
L’aventure marathon
Finalement, ce n’est pas tant la ville, ni le pays, ni le nombre de participants, ni même le profil de la course qui importe. Non selon moi, ce qui importe vraiment c’est vous, c’est moi, face à nous-mêmes! Un marathon qu’il soit couru à Paris, à New-York, à Marrakech ou à Tokyo, nécessitera un entraînement tout aussi poussé, une préparation physique et mentale de plusieurs semaines pour être au top le jour J, il n’y a aucun doute là dessus.
Mais le plus important lorsque nous courons un marathon pour la 1ère, la 2nde ou la 10ème fois, c’est notre capacité à aller au bout, ce dépassement de soi qui nous aidera à franchir la ligne d’arrivée en fonction (ou non) de l’objectif que NOUS, nous sommes fixé ce jour là.
Courir un marathon est pour moi synonyme de sport, d’entraide, de mental, mais aussi d’euphorie, de fierté et d’émotions.
Une aventure exceptionnelle et tellement intense!
Oui courir un marathon, c’est une VRAIE aventure ! Du jour de l’inscription, à la ligne d’arrivée franchie le jour-J…
C’est donc avec un peu d’avance que je souhaite BONNE CHANCE à toutes celles et ceux qui s’élanceront dimanche matin depuis les Champs Elysées!
Que vous puissiez aller au bout de cette belle aventure et devenir enfin (ou à nouveau) un(e) marathonien(ne).
Merci à l’équipe france de GetYourGuide pour m’avoir transmis toutes ces informations.