La semaine dernière, je terminai ma pré-formation, après 4 mois assez intenses.
4 mois de sport, de découverte, d’apprentissage, de dépassement de soi, de rencontres avec, au final, un bilan plus que positif !
Il m’aura fallu quelques années avant de franchir ce cap, et décidément, je ne le regrette pas!
En mars, je vous parlais de mes débuts, des 2 premiers mois de formation. Aujourd’hui, je dresse un bilan complet de ces 4 derniers mois, qui me confortent jour après jour, dans ce choix d’un nouveau départ professionnel.
Les 2 derniers mois de pré-formation
Dans mon 1er article à ce sujet, je vous décrivais le contenu de mes semaines avec un emploi du temps assez rempli. Ces derniers mois n’ont pas dérogé à la règle. Toujours 2 journées de cours par semaine, et 10h de stage au Klay, les lundi et mardi.
Côté cours, nous avons approfondi certains sujets comme en musculation par exemple où nous avons étudié les différentes méthodes de travail (travail d’endurance, hypertrophie, travail de force…). En fitness, cela devenait de plus en plus concret également : nous avons davantage préparé/travaillé les tests de sélection. Créer une chorégraphie personnelle (une des épreuves d’entrée en formation) n’est pas chose facile si vous ne pratiquez pas un tant soit peu le fitness ou la danse. Apprendre à découper la musique, à compter les temps, à imposer des pas dessus, toute une histoire !
Mais aussi c’est à ça que servait la pré-formation : nous préparer au mieux aux tests de sélection!!
De plus, avec les heures d’astreinte accumulée au Klay, j’ai pris confiance en moi, je me sentais plus à l’aise. Il y a encore du travail, mais ces 4 mois m’ont fait prendre de l’avance pour l’année prochaine. Une phase d’adaptation que je n’aurais pas à faire, si je commence en septembre la formation BPJEPS. Et c’est toujours ça de gagné ! Je ne parle même pas des personnes que j’ai rencontrées, qui m’ont toutes appris quelque chose et avec qui j’ai pu tisser des liens.
Certes ces 4 mois ont un coût. Certains m’ont dit que c’était du vol… Moi je ne trouve pas. Quand on voit les exigences demandées pour les tests aujourd’hui, je pense que je n’aurai jamais pu les passer et surtout espérer les réussir sans cette préparation.
Bilan de cette pré-formation
Pour moi, c’est tout « bénèf »! Rien qu’à voir ma progression physique.
Pour rappel, dans l’école où j’étais et que je vise pour ma formation l’année prochaine, je dois réaliser les tests suivants et si je veux avoir le maximum de points je dois en faire 20.
20 squats à 80% du poids de corps (PDC)
20 développés-couchés à 50% du PDC
20 tractions
20 dips
Résultat en 4 mois (avec des chiffres, c’est plus parlant!) :
• Janvier : tests de positionnement pour le début de la formation :
-squats à 60% du PDC : 18/20
-dev-couchés à 40% du PDC : 7/20
-tractions : 0
-dips : 0
• Fin mars : 1ers test après 3 mois de formation
-squats à 80% du PDC : 14/20
-dev-couchés à 50% du PDC : 12/20
-tractions : 3
-dips : 3
• Fin Avril : examens blancs finaux
-squats à 80% du PDC : 20/20
-dev-couchés à 50% du PDC : 20/20
-tractions : 7
-dips : 9
Attention, ces chiffres ne sont pas là pour vanter mes prouesses. Loin de là, il y a des personnes beaucoup plus fortes/performantes que moi dans ce domaine. Je trouve simplement qu’ils parlent d’eux-mêmes. Car il ne faut pas oublier que les tests de sélection restent une sorte de concours : celui ou celle qui fera le plus de répétitions l’emportera… c’est un concours de haut niveau ! Surtout lorsque comme moi, on a perdu l’habitude de faire de la musculation. Alors oui, rien n’est gagné, les tests en juillet seront un autre moment, un autre examen mais malgré tout, ces derniers résultats sont pour moi un gage de confiance. Jamais (ou du moins plus difficilement) je n’aurai pensé réussir une telle progression.
En plus de cela, j’ai appris beaucoup de choses. Et en musculation particulièrement. Comment s’entraîner, comment gérer l’effort, comment se nourrir, comment progresser… Je suis sportive, mais chacun son domaine. Moi c’est la natation et la course à pied, autrefois le triathlon. La musculation j’en ai fait il y a 10 ans lorsque je m’entraînais en triathlon au CREPS de Montpellier. Depuis, c’était un peu le néant. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Mais là où il y a 4 mois, je repartais de zéro, aujourd’hui j’ai de solides bases.
Il en est de même en fitness. Suivre des cours 2 à 3 fois par semaine ne suffisent pas pour assimiler les connaissances techniques/théroiques : apprendre à découper un cours de step ou de LIA, compter sur la musique, améliorer ma pratique… Il faut un encadrement adapté pour ça.
Validation des TEP
Je vous en avais déjà parlé précédemment dans un article. Pour espérer entrer en formation BPJEPS, il faut au préalable passer ces fameux TEP (Tests d’Exigences Préalables).
Pour beaucoup « une simple formalité ». Après les avoir passé avec succès hier je peux vous donner aujourd’hui mon ressenti.
Tout d’abord la convocation à 7h30 au CREPS de Châtenay-Malabry… Oui donc là en fait il faut se lever à 5h45 pour espérer être à l’heure. Heureusement que j’ai homme en or à la maison qui a bien voulu m’y emmener.
Le matin est réservé à la mention D, avec en premier le Test du Luc Léger, et ensuite les épreuves de musculation.
J’étais complètement stressée !! L’idée de ne pas réussir pour x ou y raisons cette première épreuve me terrifiait. Car pour moi le Luc Léger c’était la partie la plus facile. Mais on ne sait jamais. Sous le coup du stress, de la fatigue, ou autre… Au final, pas de problème, mais c’est toujours facile de se dire que ce n’était pas grand chose après coups… A 10h, j’en avais fini avec la mention D.
Il ne me restait plus qu’à patienter jusqu’à 14h15 (rien que ça !) pour pouvoir passer la seconde mention. Et c’est là où je m’excuse d’avance pour celles et ceux qui n’ont pas encore passés leurs TEP.
C’est loin d’être une formalité! 50min dans une salle où il fait hyper chaud, à regarder un écran, à rester concentrer et focaliser sur cet homme qui te montre les pas à effectuer, faire abstraction des autres qui ne sont pas sur le rythme ou qui ne vont pas dans le bon sens… Et tout ça en te disant qu’il y a 6 personnes scrutent le moindre de tes mouvements, pendant tout ce temps, et que quoi qu’il arrive il faut continuer : même si tu te trompes, même si tu oublies un pas. Je suis sortie de la salle, trempée, complètement abasourdie et peu sereine de mon sort.
Après quelques minutes de patience, je suis enfin délivrée et Oh combien soulagée, mais honnêtement, la partie fitness n’est pas une formalité. Il faut vraiment s’entraîner et suivre des cours collectifs en step et LIA. C’est dit !
Quelle est la suite ?
C’est vrai ça ? Et maintenant ! Eh bien, il faut continuer sur cette lancée et ne rien lâcher !
S’entraîner encore et toujours en musculation, peaufiner ma chorégraphie personnelle, m’entrainer en step et LIA, préparer mon dossier pour l’entretien oral, préparer les tests écrits, et continuer d’y croire ! Il me reste un peu plus d’un mois et demi. C’est long et en même temps je sais que ce sera vite là.
Puis entre temps, j’ai un autre projet de vie bien plus personnel qui m’attend, et qui va me prendre encore un peu de temps ! Le début de l’été s’annonce bien chargé !!! Mais ce sont ce genre de projets qui nous font vivre et avancer, n’est-ce pas !?
Vous en savez désormais plus sur cette pré-formation qui m’aura éloignée du blog ces derniers temps mais dont je ressors très enrichie et apaisée.
Ces 4 mois m’auront permis de poser une première basket dans le milieu du coaching et du fitness, de prendre confiance en moi et le plus important, de me prouver que j’ai fait le bon choix en me dirigeant sur cette voie.
C’est donc sans aucun regret et pleine d’espoir que je me tourne vers la suite !
7 Responses
Bravo bravo bravo. Et merci de ce partage.
Bonjour,
tu écris à la fin de ton article « S’entraîner encore et toujours en musculation, peaufiner ma chorégraphie personnelle, m’entrainer en step et LIA, préparer mon dossier pour l’entretien oral, préparer les tests écrits, et continuer d’y croire ! Il me reste un peu plus d’un mois et demi. »
J’ai donc trois questions, la première concerne la chorée perso, combien de temps doit-elle durer ? Doit-on inclure des pas de step sur une chorée de LIA ?
Ma dernière question, la chorée, l’entretien oral et les tests écrits ne se déroulent pas en même temps que les tests physiques ?
Merci d’avance !
Clémence
Bonjour,
alors tout dépend du centre de formation que tu vises. Il faut te renseigner sur leurs demandes. Certains centres c’est 1min30 d’autres 2minutes…
Pour la chorée, généralement ils demandent des pas de LIA mêlés à 1 ou 2 pas/mouvements de stretching, renfo, équilibre et déplacement dans l’espace.
Enfin pour moi tout à eu lieu le même jour. Pratique muscu, QCM, fitness et entretien oral.
j’espère avoir répondu à tes interrogations!
Bonjour,
Je suis tombée sur ton site en cherchant des préformations bpjeps af/agff, j’adore ton blog il est superbe!
Connais tu peut-etre des écoles qui font des prépas de septembre à décembre? Car je suis complètement perdue dans mes recherchers…
Merci pour ton temps 🙂
Bonjour,
Merci pour cet article très enrichissant.
Petite question : La pré formation permet-elle de valider des unités pour l’année suivante ainsi alléger les cours théorique?
Merci d’avance.
Bonjour,
non non pas du tout, la pré-formation permet simplement de préparer quelques cours pour l’année suivante et de faire des rappels sur des bases (en musculation, anatomie, physiologie…) mais elle ne permet en aucun cas de valider des UC. Elle te permet également de te préparer aux tests de sélection pr entrer en formation.
Cependant si tu as déjà validé des UC dans le cadre d’une autre formation, tu pourras être allégée en cours concernant ces UC déjà validées.
Bonjour et merci pour ce blog 🙂
Concernant la pré-formation, je reste dubitatif sur le principe mis à part faire grimper le prix de la formation BPJEPS…
Il faut une pré-formation pour faire une formation ? Alors à quand une pré-pré-formation pour accéder à la pré-formation ?
Après avoir raté de très peu (aux dires de ma conseillère) le BPJPS, la première chose qu’elle m’a « vendue » c’est la pré-formation… J’ai trouvé ça étrange de me signifier que si je mets plus d’argent (une pré-formation + une formation) j’avais plus de chances… Et surtout de ne pas me l’avoir dit avant, vu que les 20 personnes reçues au BPJEPS (à Chatenay Malabry le 3/7/2017) étaient 20 personnes qui avaient mis de leur poche pour une pré-formation BPJEPS dans le même groupe qui recrutaient pour le BPJPES.
Donc je trouve quand même étrange que quand l’UCPA (pour ne pas le nommer) organise une sélection BPJEPS, les 20 reçus sur 160 postulants soient très exactement les 20 qui ont déboursé la somme idoine pour une pré-formation… à l’UCPA !
Drôle de coincïdence quand même… Là où je suis en colère c’est qu’il aurait été plus honnête de me dire avant « Sans notre pré-formation, vous ne serez pas sélectionné », cela aurait été plus clair et je n’aurais pas pris des jours off de mon travail pour rien.
Sportivement, je n’ai eu aucun souci. Le QCM un peu plus. L’interview plutôt bien. La séance de coaching modérement comparativement à de très nombreux candidats qui étaient déjà coachs en salle mais sans avoir le BPJEPS (!?) et qui tenaient à régulariser leur situation. Même eux, ne l’ont pas eu ! Ils n’avaient pas pris de pré-formation (on peut les comprendre). Donc un goût amer sur cette pré-formation qui me semble n’être qu’un prétexte pour faire gonfler les 7000€ déjà demandés pour la formation BPJEPS. Je pense que sans passer à la caisse, sans prendre la pré-formation BPJEPS, inutile de penser être reçu à une quelconque formation BPJEPS, en tout cas depuis quelques années (c’était en effet différent avant, avant que des milliers de candidats ne veuillent faire la formation) ; c’est une façon d’écrémer mais cet écrémage est à la fois sur les compétences mais aussi (et c’est le point qui m’irrite) financier.
Si quelqu’un peut me démontrer le contraire ce sera avec plaisir 🙂